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Les carnets de Madame

~ Mes coups de coeur en voyage…et quelques bons tuyaux!

Les carnets de Madame

Archives de Tag: architecture

Le Distillery District de Toronto en soirée

30 samedi Mai 2020

Posted by Madame in Canada, Manger, Ontario, Toronto

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architecture, art public, cocktails, cuisine mexicaine, magasinage, restaurant

Je n’avais que trois soirées devant moi dans la capitale de l’Ontario, et je comptais bien profiter de la première même si mon vol atterrissait à 18h à l’aéroport Pearson. Avec l’UP*, le train express Union-Pearson, j’étais en mesure d’arriver au centre-ville à 18h45. Puis, une marche de 25 minutes par l’Esplanade me permettait d’atteindre le Distillery District pile pour l’heure du souper.

À vrai dire, visiter le Distillery District de Toronto par un jeudi soir de septembre, c’était le plan parfait : encore assez de chaleur pour manger dehors, peu d’attente au restaurant, absence de touristes dans ses photos, etc. Mon horaire m’a même permis de bénéficier d’un coucher de soleil sur le skyline et de l’heure bleue dans le district.

El Catrin Destileria

J’avais choisi de faire une halte au district notamment en raison du nom évocateur, mais aussi parce qu’un restaurant avait retenu mon attention : El Catrin Destileria. Même si je m’étais laissé le loisir de changer d’idée au cas où un autre établissement du coin me ferait de l’œil une fois rendue sur place –je n’avais pas fait de réservation–, la perspective d’un repas réconfortant et la vue de la terrasse m’ont convaincue de l’essayer.

En plus d’être stylées, les lampes géantes d’El Catrin sont des chauffe-terrasse qui permettent d’en prolonger l’utilisation.

Pour qui est déjà vendu à la cuisine mexicaine, le menu est irréprochable. À deux, on commencera par la guacamole de la casa et une seconde entrée à partager –esquites, ceviche, tamales, etc.–, avant de poursuivre avec une assiette de tacos… par duo de convives. Car on ne voudrait pas atteindre la satiété avant l’arrivée des churros, servis avec leur décadent trio de garnitures (confiture de fraise, caramel et sauce au chocolat) ! Un tel éventail de mets savoureux présente en effet le danger d’avoir les yeux plus grands que la panse. Pour ceux qui sont moins à l’aise avec le partage d’assiette, je recommanderais d’opter pour une entrée et un plat principal par personne, avec le dessert en option pour les plus gros appétits.

El Pastor : porc mariné, ananas, oignon rouge, coriandre et salsa verde.

Il faut en outre faire honneur à l’endroit en accompagnant ses plats d’un cocktail à base de tequila ou de mezcal. Bien que je ne sois a priori pas une grande amatrice de ces alcools mexicains, le nectar d’agave contrebalance bien l’amertume du jus de citron, très prisé dans la mixologie locale.

Bilan : l’établissement se vante d’offrir une expérience d’inspiration mexicaine et c’est réussi.

Le district : entre cachet et superficialité

Le pâté de maison correspond aux installations de l’ancienne distillerie Gooderham & Worts, aménagées dans les années 1860. L’ensemble de style victorien comprenait une meunerie, une laiterie, des entrepôts et, évidemment, de quoi produire et exporter du whisky. La prohibition ontarienne a donné un coup dur à l’entreprise pendant la Première Guerre mondiale, mais ce n’est qu’en 1990 que la distillerie a définitivement cessé ses opérations. On doit le projet de redéveloppement à un promoteur privé, au début des années 2000.

Les grandes portes fenestrées de l’époque victorienne donnent du cachet à l’endroit.

En considérant seulement l’architecture de l’endroit, son côté historique ainsi que sa vocation artistique, le Distillery District constitue un véritable attrait. Cependant, à la façon du Vieux-Québec et même si les franchises de grandes chaînes y sont plus ou moins interdites, il est peuplé de boutiques et de commerces qui visent nécessairement le touriste : Desigual, John Fluevog, Floorplay Socks, comptoirs à café, à crème glacée et à nouilles, bijouteries, galeries d’art, etc.

Bien que quelques commerces soient réellement originaux et intéressants, on ressent un manque d’authenticité exacerbé par le type de clientèle qui parcourt les lieux et son mode de consommation. Étant repassée le samedi après-midi pour voir l’ambiance de jour, je me suis sentie un peu comme au centre commercial pendant la semaine de relâche (!). J’ai réalisé à quel point mon expérience paisible du jeudi soir avait été exceptionnelle, c’est pourquoi, si vous aimez profiter seul d’un endroit, je conseille une visite après 17h, lorsque la plupart des magasins ont fermé leurs portes.

D’ailleurs, le soir venu, les promoteurs ont mis le paquet pour créer des ambiances uniques pour les rares convives. Et, malgré le caractère un peu faux de certains décors comme le jardin couvert de chez Cluny (bistro français), on ne peut s’empêcher d’admirer l’effort.

Typiques des sites touristiques, les œuvres d’art public donnent pourtant vie aux lieux qu’elles habitent.

Le secteur a bénéficié d’un beau travail de mise en valeur de l’architecture par la lumière.

Bien que contrastant avec le niveau de cuisine servie, le cadre de chez Cluny est presque romantique une fois les groupes d’adolescents bruyants retournés à leur chambre d’hôtel pour la nuit.

L’enseigne de la distillerie Gooderham & Worts (en arrière-plan) est un des principaux témoins de la vie antérieure de l’endroit.

Détails pratiques :

  • *Se rendre au centre-ville depuis l’aéroport Pearson : train express vers la gare Union au centre-ville, un départ toutes les demi-heures entre 4h55 et 1h, le trajet dure 25 min et coûte 12,35$ CAN l’aller. Achat en ligne ou sur place.
  • Le Distillery District est réservé aux piétons. De toute manière, il y a difficilement meilleur moyen pour se déplacer à travers la ville que de combiner la marche et le vélo (j’y reviendrai). Le centre-ville de Toronto est assez dense pour qu’on le traverse d’est en ouest en 35 minutes, à deux roues!
  • En lien avec le point précédent, il vaut mieux voyager léger pour être en mesure de se promener à vélo. Exit la valise sur roulette, bonjour le sac à dos!
  • Pour une expérience complète chez El Catrin, prévoir un budget d’environ 50 $ par personne incluant les taxes et le pourboire. Il est à la fois facile de s’en tirer pour moins cher en se contentant des plats de tacos à 12 $, ou de vider son portefeuille avec les plats plus sérieux à 30 $ et les cocktails tournant entre 13 et 18$.

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Napier, le royaume de l’Art déco

09 dimanche Fév 2020

Posted by Madame in Nouvelle-Zélande

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architecture, promenade, restaurant, vélo, vins

C’est d’abord à Chicago que ma curiosité a été piquée par l’Art déco, ce mouvement architectural et décoratif du début du XXe siècle exploitant les motifs géométriques tout en présentant des lignes longues et épurées. Mais c’est à Napier, en Nouvelle-Zélande, que j’ai eu l’occasion d’en être rassasiée. Ici, l’Art déco n’est pas que saupoudré à travers la ville, il est à profusion. Ce patrimoine, hérité de la reconstruction de la ville en 1931 à la suite d’un séisme, est bien entretenu et même célébré lors d’un festival annuel tenu en février.

J’aime le style Art déco parce qu’avec ses couleurs pastels et ses polices d’écriture typées, il est le témoin d’un passé faste, et parce que les détails subtils qui s’y cachent contribuent à sa richesse, deux caractéristiques que partagent aussi à mon avis le palladianisme et le rococo. Je peux rester longtemps en contemplation devant ces œuvres architecturales, pour n’en rien rater.

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Beaucoup d'auberges de jeunesse à Napier, et aucune qui inspire vraiment confiance.
Beaucoup d’auberges de jeunesse à Napier, et aucune qui inspire vraiment confiance.
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Bien que j’aie passé dans cette ville une nuit de sommeil merdique (soyons honnête) et que je n’y aie à peu près rien fait sauf sillonner à pied le centre-ville après la fermeture des commerces, je ne regrette pas le détour de 7h aller-retour qu’elle m’a occasionné sur un trajet autrement plus court entre Ohakune et Taupo. Car cette excursion sur la côte est nous a aussi permis de goûter les vins de la bannière Left Field, dans la région viticole de Hawkes Bay, et d’ajouter une nouvelle recette de pizza à notre répertoire, inspirée de celle mangée chez Maina.

Mais si vous avez un peu plus de temps que nous à consacrer au secteur, ne vous contentez pas d’arpenter le centre-ville, car on retrouve des bâtiments intéressants un peu plus au sud, le long de la promenade urbaine qui longe la baie. L’utilisation d’un vélo permettrait de parcourir facilement ces moins de 20 km aller-retour. Deux adresses où louer une monture : https://www.bikehirenapier.co.nz/ et https://fishbike.co.nz/

Napier5

Même si le style de cet amphithéâtre n’est plus au goût du jour, son bon état le rend photogénique.

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N’hésitez pas non plus à sortir du centre-ville pour croquer l’icône Art déco de la ville, située dans un secteur industriel.

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Christchurch à l’heure bleue

17 samedi Août 2019

Posted by Madame in Nouvelle-Zélande

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appartement, architecture, art public, jardins, parc, promenade, voiture

Ayant subi des tremblements de terre majeurs en 2010 et en 2011, la « plus anglaise des villes néozélandaises » n’a plus le charme d’autrefois, aux dires de ceux qu’ils l’ont connue avant. Pour les néophytes qui n’y font qu’escale et logent hors du cœur historique, difficile d’être convaincu par Christchurch; sa banlieue est aussi inintéressante que celles auxquelles on est habitué, mélange de power centers et de quartiers résidentiels plus modernes construits sans souci pour l’aménagement et pour l’architecture. Mais entreprendre une balade dans le precinct de la rivière Avon au coucher du soleil fera changer d’avis celui qui n’était que de passage dans la troisième plus grande ville de Nouvelle-Zélande.

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Les merveilles architecturales de Chicago

11 samedi Mai 2019

Posted by Madame in États-Unis, Chicago

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architecture, gratuit

À Chicago, je m’attendais à voir beaucoup de choses intéressantes au plan de l’architecture, mais je ne pensais pas pouvoir être rassasiée aussi rapidement qu’en une journée dans le Loop!

En effet, même pour l’amateur de ce genre de choses, tant de bâtiments recèlent d’éléments architecturaux jolis ou uniques que c’en est presque trop concentré. Question d’éviter de se lasser, si vous n’aviez que trois arrêts à faire, voici ceux que je vous recommanderais. Mais peut-être serait-ce plus sage d’en espacer la visite? Je vous laisse en juger…

The Rookery Building (209 South LaSalle Street)

Construite en 1888 selon les dessins de Burnham et Root, cette galerie commerçante doublée d’un édifice à bureaux de 12 étages a subi de nombreuses modifications au fil des ans. La spectaculaire cour intérieure est présente dès l’origine, mais c’est Frank Lloyd Wright qui, entre 1905 et 1907, recouvre la structure existante par des panneaux de marbre blanc ornés de motifs dorés d’inspiration moyen-orientale, installe les chandeliers en bronze toujours en place et retravaille la forme de l’escalier central. Cette première rénovation a pour objectif de mettre le lieu au goût du jour…de l’époque. L’usage du blanc à grande échelle a aussi comme avantage d’éclaircir significativement le lieu.

Dans les années 1930, la verrière de la cour intérieure est recouverte d’une membrane opaque pour protéger la pièce des infiltrations d’eau, alors que le hall d’entrée est divisé sur le sens de la hauteur pour former deux étages distincts. La restauration amorcée à la fin des années 1980 a permis de retrouver la lumière naturelle ainsi que la hauteur et la largeur initiales de la cour intérieure, alors que l’esthétique générale s’est principalement inspirée de la période Wright. Une colonne a tout de même été laissée ouverte afin de permettre d’admirer la strucrture d’origine en fer ouvragé.

Hormis le fait que la tendance du marbre blanc orné de dorures ait mal vieilli (à mon avis), il s’agit d’un très bel exemple d’atrium, et richement décoré en plus. Car The Rookery demeure de nos jours un immeuble locatif haut de gamme.

L’escalier de bois stylisé débutant au deuxième étage est inaccessible pour le touriste moyen, à moins de participer à une visite guidée.

Dans le hall d’entrée, les portes d’ascenseur Art déco aux motifs d’oiseaux datent de la période Drummond, vers 1931.

The Chicago Athletic Association Building (12 South Michigan Avenue)

Ce bâtiment aux airs de palais vénitien, complété en 1893 et utilisé exclusivement pendant 125 ans par un club privé, offre lui aussi un exceptionnel hall d’entrée au visiteur qui ne souhaite pas nécessairement s’aventurer plus loin. Aux étages supérieurs, les boiseries sont omniprésentes, mais au rez-de-chaussée, c’est plutôt le marbre blanc (encore lui), les chandeliers en bronze et les mosaïques qui sont les vedettes. Même si les cocktails n’y sont pas donnés, le bar aménagé au sommet, Cindy’s, présente un panorama intéressant sur Millenium Park et les gratte-ciel adjacents.

Cet article (en anglais) vous révélera quelques secrets au sujet de cet édifice.

The Chicago Cultural Center (78 East Washington Street)

C’est en 1977 que cette ancienne bibliothèque municipale datant de 1897 a été convertie en centre pour les arts et la culture. Des expositions gratuites y sont présentées en continu. Chaque section du bâtiment possède un caractère distinct. Pour ma part, je n’ai visité que le rez-de-chaussée, une ou deux salles d’exposition, et le Grand Army of the Republic Memorial, aux plafonds vertigineux surplombés d’un vitrail magnifique, aux murs en marbre vert du Vermont et aux grandes fenêtres donnant sur Millenium Park.

Grand Army of the Republic Memorial Hall

Le bon plan : arriver suffisamment à l’avance pour profiter des visites guidées gratuites de 13h15 (du mercredi au samedi). Celles-ci débutent à l’accueil donnant du côté de Randolph Street.

Et tous les autres, à plus petite dose

Je ne pouvais me résoudre à sortir cet article sans vous montrer quelques exemples de détails que j’ai eu tant de plaisir à découvrir et qui ne sont probablement que la pointe de l’iceberg :

Entrée art déco au 134, Lasalle Street (aussi appelé The Metropolitan Building…l’auriez-vous deviné?)

Détail d’une façade au 115, North Dearborn Street

1150 North State Street, dans le quartier de la Gold Coast

Vous remarquerez que tous mes bâtiments favoris ont un point en commun : une construction entre le milieu des XIXe et XXe siècles, soit une période où la richesse s’exprimait souvent en enjolivures et en matériaux nobles! De nos jours, je trouve que trop peu d’efforts sont mis en ornementation et que ce sont plutôt les prouesses techniques qui sont recherchées : hauteur vertigineuse, formes originales, emplacements inédits, structure minimaliste, équipements haut de gamme pour les usagers…Du point de vue de l’architecture, mon esprit romantique regrette ces temps révolus où l’on se donnait la peine d’intégrer mille subtilités à un ouvrage, même si l’on tombait parfois dans l’excès!

Envie d’en savoir plus sur l’architecture chicagolaise?

Vous commencez à me connaître, je n’étais pas prête à payer pour une visite guidée à 25 $US, mais si le sujet vous intéresse réellement, le Chicago Architecture Center me paraît l’organisme le plus sérieux.

Voilà qui clôt la série sur Chicago que j’avais amorcée à l’automne. À venir prochainement sur les carnets de Madame : comment éviter de perdre son temps en transports en commun à San Francisco (!), puis quelques suggestions locales, avant une longue série sur la Nouvelle-Zélande qui devrait nous mener jusqu’à Noël (oulà!).

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Londres : « nouveautés » architecturales

27 samedi Avr 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture

Après ma visite de 2008, je vous avais présenté quelques exemples de bâtiments qui m’avaient ravie ou étonnée, qu’ils soient modernes ou qu’ils possèdent un cachet historique.

Comme Londres est une ville en perpétuelle effervescence, il était presqu’assuré que d’autres bâtiments « originaux » allaient voir le jour en 10 ans. J’avais donc envie de vous montrer mes nouvelles trouvailles du moment. Et comme l’auteure de ce blogue ne se prend pas au sérieux, vous aurez même droit au commentaire audio! ;-)

On remarque beaucoup de bleu sur les nouveaux édifices.

Les panneaux de verre décoratifs semblent assez tendance dans la capitale anglaise, faisant ici l’effet d’une bibliothèque de livres colorés.

Ici, on combine le bleu et les panneaux verticaux ;-)

Le nouveau bâtiment préféré de Monsieur, à Peninsula Square dans Greenwich. Effet camouflage ou céramique de plancher?

Balcons et passerelles d’inspiration maritime dans Shad Thames, à deux pas du Tower Bridge.

Le « TGV vertical »

Parce que je n’avais pas encore tout recensé dans l’« existant », quelques trouvailles plus tout à fait à la mode mais un peu particulières :

« Batman » ou les « bâtons de fusain », c’est selon.

Ce ne sont pas les tours de Marina City à Chicago, avec leurs séries de balcons en pétales de fleur, mais ça m’y faisait penser.

Le style « fenêtre jaune / fenêtre bleue », tentative d’originalité pas tellement réussie…

…mais les « fenêtres jaunes » cachent en fait un détail plutôt intéressant!

Et parce que je ne les avais pas encore photographiées, les antiquités toujours dignes de mention :

Architecture métallique élégante à la station Liverpool Street, dans une palette de couleurs rappelant le logo de l’Underground.

La gare St Pancras, une merveille néogothique de l’architecte George Gilbert Scott, à qui l’on doit aussi l’Albert Memorial des Kensington Gardens et la défunte cathédrale de Christchurch (Nouvelle-Zélande).

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Chasser le street art dans l’East End londonien

09 mardi Avr 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture, art public, gratuit, itinéraire, underground

Cet attrait atypique n’est peut-être pas un incontournable pour une première visite, mais c’est LA chose dont j’avais le plus hâte de vous parler à la suite de mon second séjour dans la capitale anglaise! Et même si j’avais envie de vous présenter les photos de presque toutes les œuvres que nous avons croisées tellement j’ai flashé, j’ai préféré me limiter à quelques images pour vous laisser découvrir le reste par vous-même, sans compter que le paysage est relativement évolutif dans le secteur ;-)

Les noms de Spitalfields et de Shoreditch n’évoqueront probablement rien pour vous, mais c’est dans ces quartiers de l’East End que nous avons pris plaisir à chercher les œuvres d’artistes plus ou moins célèbres du milieu de l’art urbain. Suivant le parcours gratuit décrit sur cette page, la balade débute à Liverpool Street Station, dont les belles structures métalliques ont été mises en valeur par une restauration effectuée dans les années 1990.

On suit d’abord Middlesex Street, où les « graffitis » sont dispersés et souvent moins élaborés que ce que l’on verra plus tard. Tout de même, plusieurs œuvres de ce secteur méritent le détour et, si vous commencez directement dans un secteur trop « dense », vous ne vivrez pas l’excitation de la chasse au trésor! Car le jeu de « cherche et trouve » constitue une bonne partie du plaisir de la balade.

Une lettre de l’artiste Eine, dans Middlesex Street

Dans Toynbee Street, les dessins commencent à se faire plus nombreux, les graffeurs n’hésitant pas à exploiter tout l’espace disponible et à juxtaposer leurs œuvres à d’autres d’un style complètement différent.

Toutes les surfaces sont bonnes pour ajouter son grain de sel!

L’art urbain prend toutes sortes de formes, ici des collages.

À un certain point de l’itinéraire, nous croisons l’Old Spitalfields Market, un bel arrêt autant au plan de l’architecture (victorienne) que culinaire (à l’heure du déjeuner). Nous passons quelques minutes à explorer les boutiques d’artisanat et d’articles de mode, qui ferment à 17h, ainsi que le joli parc urbain aménagé en périphérie du marché.

En repartant vers l’est dans Hanbury Street, c’est le début de la profusion : nous n’avons pas assez d’yeux pour admirer toutes les œuvres qui nous entourent. C’est définitivement mon segment préféré!

Reconnaissez-vous le personnage principal?

Après une petite pause pour profiter de l’happy hour chez Pickled Fred –établissement ayant malheureusement fermé ses portes depuis notre visite–, nous retournons sur Brick Lane. Le passage dans Sclater Street est spectaculaire, orgie de couleurs et de motifs. Selon notre guide virtuel, la balade pourrait se poursuivre encore un bon moment, mais, faute de temps –et parce que nous « chassons » l’art urbain depuis quatre heures déjà–, la visite se termine pour nous à la station Shoreditch High Street. La suite une autre fois!

Conseil de visite

Dans la première partie de l’itinéraire, de Liverpool Street Station à Sclater Street, de nombreux graffitis se cachent sur les rideaux métalliques des commerces ou sur les portails des stationnements. Il est avisé d’effectuer une partie de sa visite avant l’ouverture des commerces (±10h) ou après leur fermeture (±17h), encore que ce ne soit pas essentiel pour voir la majorité des œuvres. Par exemple, le magnifique portail ci-dessous (Hanbury Street) n’était pas visible à 17h, mais l’était à 19h.

Un mot sur le quartier

Quel quartier intéressant du point de vue architectural : on y croise autant de vestiges de l’ère georgienne que d’entrepôts désaffectés reconvertis. Berceau de la contreculture à une certaine époque, le secteur s’est embourgeoisé. Et s’il y a un endroit qui dégage l’aura hipster, c’est bien Shoreditch…

L’article suivant s’attarde d’ailleurs à cinq bâtiments d’intérêt faciles à manquer si vous ne portez attention qu’aux fresques colorées qui recouvrent les surfaces verticales du quartier comme moi ;-)

Visites guidées

Plusieurs agences offrent les services d’un guide en chair et en os pour découvrir une dizaine d’œuvres du moment avec anecdotes et contexte à l’appui. Personnellement, je préférais économiser 15 £ et manquer les explications, c’est pourquoi j’ai plutôt choisi de suivre les indications de cette page pour me diriger à travers le quartier.

Des promenades axées sur l’architecture sont aussi disponibles, notamment avec London Architecture Walks.

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Un dimanche à Greenwich

24 dimanche Mar 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture, cuisine réconfortante, famille, itinéraire, marché, petit déjeuner, relaxer, restaurant, Tamise

J’avais déjà beaucoup aimé Greenwich lors de ma première visite, pour ses magnifiques bâtiments baroques, listés au patrimoine mondial de l’UNESCO comme étant le « plus beau et plus spectaculaire ensemble architectural et paysager situé dans les îles britanniques » (rien de moins!). Ses musées gratuits axés sur la navigation, l’histoire, l’astronomie et la royauté avaient aussi su satisfaire pleinement mes intérêts de l’époque.

Cette fois-ci, j’avais plutôt envie d’art urbain, et les sculptures géantes plantées dans la Tamise, mentionnées dans le guide Londres insolite et secrète, semblaient correspondre parfaitement à ce critère. C’est donc par un beau dimanche matin que je suis débarquée près de l’O2 avec l’intention de marcher en bordure du fleuve dans ce secteur pas vraiment touristique, avant de repasser par Greenwich pour montrer à Monsieur le fameux ensemble architectural qui avait ravi mon cœur en 2008.

Pour être bien honnête, les sculptures elles-mêmes –Quantum Cloud, A Slice of Reality et d’autres dont j’ai oublié le nom– nous ont déçus. Cependant, nous n’avons pas du tout regretté le détour à North Greenwich. D’abord, la promenade au bord de l’eau nous a offert un bon panorama de la rive opposée (Isle of Dogs, Canary Wharf, etc.) qui, même sans être le plus élégant, représente aussi une facette de Londres. Surtout, les nombreux chantiers en cours dans le secteur nous ont permis d’admirer des tours de logement à l’architecture plutôt intéressante. De retour à Peninsula Square vers midi, nous avons constaté que c’était un lieu assez populaire auprès des familles avec jeunes enfants. Nous avons pensé que ça devait être lié au centre de divertissement ou à un événement à l’O2, parce que si ce n’était pas le cas, je ne vois pas ce qu’il y avait à faire là!! (Il y a bien des restaurants, mais rien de vraiment original, juste des chaînes qu’on retrouve partout ailleurs.)

Pas le panorama auquel on s’attend, quand on pense à Londres, n’est-ce pas?

Le nouveau bâtiment préféré de Monsieur!

Après la balade, nous étions déjà un peu fatigués, alors nous avons pris place au deuxième étage d’un autobus rouge pour redescendre jusqu’au « centre-ville » de Greenwich, profitant de l’occasion pour initier Monsieur à cette fameuse expérience londonienne. Direction : The Green Café (285 Greenwich High Road), un restaurant spécialisé dans les petits déjeuners (omelettes, gaufres), mais offrant aussi des soupes et des sandwiches, des mets végétariens, des pâtisseries, des biscuits, des gâteaux et des smoothies…bref, de la nourriture réconfortante à prix abordable (21 £ pour deux plats et deux breuvages).

Chili végétarien caliente et risotto

C’est avec une énergie renouvelée que nous avons parcouru le Greenwich Market –une activité qui ne m’aurait guère attirée 10 ans plus tôt– à la recherche d’un souvenir unique. Le marché a aussi été une belle découverte, autant pour les exposants (antiquités, artisanat, arts, produits de beauté, accessoires de maison, etc.) que pour les kiosques alimentaires (j’ai regretté de ne pas m’être laissé de place pour une douceur de Casa Cannoli!). Nous avons eu des coups de cœur pour de nombreux produits, mais l’espace disponible dans les bagages nous a heureusement contraints à faire des choix ;-)

Greenwich Market

Une tournée rapide (extérieure) des principaux bâtiments historiques de Greenwich plus tard, un peu de repos s’imposait et c’est à l’instar de centaines d’autres gens que nous nous sommes étendus dans l’herbe du parc jouxtant le Old Royal Navy College et le National Maritime Museum, comme c’est l’habitude dans les grands espaces verts londoniens et du monde entier.

Malgré la popularité de l’endroit, les fins de semaine demeurent à mon avis le meilleur moment pour profiter de Greenwich, surtout que nombre d’exposants ne sont présents que les samedis et dimanches au marché.

Greenwich, je t’aime!

P.S. Si vous voulez avoir une idée de notre itinéraire pour vous inspirer, c’est par ici.

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St. Stephen Walbrook

10 dimanche Fév 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture, baroque, concert, gratuit

Vous avez déjà visité la St. Paul’s Cathedral et vous êtes tombé en amour avec l’intérieur baroque toute en blancheur dessiné par Christopher Wren? Lors d’un prochain séjour à Londres, vous feriez bien de jeter un coup d’œil à l’église St. Stephen Walbrook, que certains considèrent comme le chef-d’œuvre de l’architecte anglais. Lire la suite →

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St. Dunstan in the East

27 dimanche Jan 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture, parc, relaxer

Comme je le mentionnais il y a deux semaines, mon objectif pour ce séjour en amoureux était de faire le plein de petits endroits authentiques, contrairement à mon premier voyage où j’avais enchaîné les attraits plus célèbres.

Aujourd’hui, c’est au « jardin » de l’église St. Dunstan in the East que je vous transporte. Lire la suite →

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Leadenhall Market & The Lamb Tavern

12 samedi Jan 2019

Posted by Madame in Angleterre, Londres

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architecture, cidre, pub, restaurant

Lors de mon second séjour à Londres, je n’avais pas tellement envie de faire de visite sérieuse; je souhaitais plutôt m’attarder à découvrir plus en profondeur certains quartiers que j’avais seulement effleurés en 2008 et trouver des petites « perles cachées », moins grandioses mais tout aussi intéressantes que les attraits habituellement relayés au touriste 101, qui veut accumuler en quelques jours les égoportraits devant des paysages emblématiques. Ma façon de voyager a en effet évolué légèrement en 10 ans : je retire dorénavant peu de satisfaction des activités créées spécifiquement –ou du moins, on le dirait– pour les touristes, comme The Eye, le musée Madame Tussaud’s ou la visite des studios Warner Bros. Les nouveaux coups de cœur que je vous présenterai au cours des prochaines semaines seront donc presque tous des lieux de petite envergure, à intégrer à un parcours à pied dans la ville, plutôt qu’une destination en soi.

Cette semaine : Leadenhall Market & The Lamb Tavern

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